Masterclasse - Nolwenn Peterschmitt

Une journée d’atelier pour découvrir le travail de Nolwenn Peterschmitt, co-directrice artistique du Groupe Crisis, autour de sa pièce UNRUHE. Cette création a pour sujet initial la danse de Saint Guy, une épidémie de danse qui contamina des habitant·e·s de la ville de Strasbourg en 1518.
À travers l’étude de ce curieux phénomène et du contexte socio-politique d’où il surgit, UNRUHE enquête sur les pulsions individuelles et collectives et sur la danse comme mode d’expression d’un récit inconscient du corps.

Cette masterclasse sera l’occasion d’expérimenter de nouvelles pratiques artistiques et de réfléchir ensemble à la réinvention de nos rites modernes.

Déroulé

La journée sera rythmée par plusieurs temps de découvertes et d’expérimentation autour de la danse et du lâcher-prise corporel et mental.
Les participant·e·s se verront proposer :

• des moment de conscientisation de soi-même et du groupe à travers une écoute attentive et des pratiques méditatives.
• des pratiques de danses collectives inspirées par les danses populaires et traditionnelles
• des explorations de la danse comme tentative d’expression d’un récit inconscient du corps
• des expérimentations autour des rites de guérison, baptêmes, sacrifices, luttes
• etc…




Public et accessibilité

Public adulte – Pas de pré-requis
Dans le cadre de cette masterclasse, la participation de public en situation de handicap physique est possible.

Artistes



Nolwenn Peterschmitt - Co-directrice du Groupe Crisis

Nolwenn Peterschmitt est née en 1992 et co-dirige avec Laurène Fardeau le Groupe Crisis, jeune collectif marseillais.

Formée au théâtre à l’Académie de Limoges sous la direction d’Anton Kouznetsov, Nolwenn Peterschmitt est ensuite actrice au CDN Théâtre de l’Union, puis dans des créations du collectif Zavtra qu’elle a créé avec ses camarades de promotion : « Il était une fois un pauvre enfant » , mis en scène par Jean-Baptiste Tur; et « Trans » , mis en scène par Julien Mabiala Bissila et chorégraphié par Delavallet Bidiefono.

Elle travaille ensuite avec des metteur·se·s en scène tel·le·s que Jean-Claude Fall, Paul Golub, Thomas Ress, Martina Raccanelli… et des chorégraphes tel·le·s que Serge Aimé Coulibaly (Festival Fari Foni Waati #1, Bamako), Frank Micheletti (Kubilai Khan Investigations, Collections Secrètes, Festival Constellations).
Elle est une des trois membres fondatrices du Groupe Crisis à Marseille, et participe aux projets « Drames de Princesses » mis en scène par Hayet Darwich, « Ils savaient pas qu’ils étaient dans le monde » , qu’elle co-écrit et co-met en scène avec Maxime Lévêque après trois voyages en Israël et Palestine et « Khanka » , trio autour de la poésie d’Amira Hamdi, en partenariat avec l’Art Rue à Tunis.

Récemment elle a travaillé avec le Cirque Inextremiste, le Grand Cerf Bleu, la Cie Erd’O, la Cie de Ceux Qui et Alexandra Tobelaim avec qui elle co-met en scène « La vie rêvée de celle qui ne voulait pas dormir » . Elle entamera fin 2023 un cycle de recherche sur les formes rituelles dans le cadre du diplôme de l’EHESS à Paris. Son intérêt se porte particulièrement sur les pratiques radicales comme le krump, le butô, le clown. Sa pratique artistique se déplace en permanence entre la recherche sur le jeu de l’acteur-ice, sur la danse comme désir manifesté, sur le spectacle comme espace d’expression de l’intime et du politique.